Retour aux choses sérieuses pour Glen Garioch
Il y en a eu des fermetures chez Glen Garioch. La distillerie aujourd’hui controlée par Suntory via la société Morrison Bowmore. Depuis la reprise par Suntory en 1984, la distillerie s’est relancée avec un changement dans le distillat, plus fruité et surtout avec une quasi absence de tourbe, car la maison des Highlands en produisait depuis le milieu des années 70.
Les Glen Garioch d’aujourd’hui ont un profil bien plus fruité, moins austère que certaines vieilles versions. Les millésimes de leur portfolio les plus vieux sont là pour le prouver. Une chose est sure la distillerie est en pleine reconstruction de stock, et ce Renaissance Chapter One marque un premier test dans ce que seront bientôt les nouveaux Glen Garioch agés.
Le nez montre une belle puissance. On retrouve de l’orge maltée et des notes herbacées pour commencer, avec une belle fraicheur. Les épices prennent ensuite le dessus avec cannelle, poivre et gingembre bien rattrapées par de la pomme et quelques oranges.
En bouche on retrouve la cannelle du nez, puis une belle corbeille de fruits en tous genres. Des prunes, des pommes, des oranges, un peu d’abricot, puis on tend même vers les fruits exotiques. Un café fraichement torréfié vient remettre un peu d’équilibre avec un soupçon de cuir.
La finale est longue, sur des notes herbacées, les oranges et du cacao amer.
L’avis de Private Whisky Society
Il n’y a pas à dire, Glen Garioch a vraiment de l’élégance dans tous ses produits. Peut être est-ce du fait que la maison est désormais tenue par des japonais. Aucune fausse note en tout cas dans ce whisky à haut titrage avec un bel équilibre entre fruit et note plus amères, plus animales. On regrette cependant le prix, plus de 100 euros alors qu’un sherry cask millésimé vient de sortir pour environ 90 euros. Petit manque de cohérence sur ce coup là.