Whisky Irlandais
Notre sélection du meilleur whisky irlandais
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Depuis toujours l'Irlande est “l'autre pays du whisky”. Se battant concernant la paternité de notre douce boisspon maltée, ils ont développé une industrie et un style qui leur sont propre. Plus de liberté dans le vieillissement, le Single Pot Still, whisky exclusivement irlandais ou encore une triple distillation bien plus utilisée qu'en Ecosse ont fait de l'Irlande, en plus de sa tradition historique, un des bastions du whisky moderne.
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Tout savoir sur le whisky irlandais…
Un histoire du whiskey irlandais
La toute première mention du whiskey est extraite des Annales des quatre maîtres. Elle relate l'histoire d'un dirigeant appelé Risterd Mac Raganaill qui, en 1405, décède après avoir consommé une quantité excessive d'usci bethad. Cependant, cette boisson ne semble pas correspondre exactement à ce que nous identifions comme du whisky. À cette époque, l'uisge beatha englobe divers produits issus de la distillation du vin, ressemblant à une sorte de brandy local.
Tandis que la plus ancienne mention d'une aqua vitae produite à partir de céréales remonte à 1494 dans un document écossais du Trésor écossais, racontant que le frère John Cor a reçu un ordre royal pour obtenir une certaine quantité de malt en vue de fabriquer de l'eau-de-vie, la première référence irlandaise à une aqua vitae issue de céréales date de 1556. Une résolution du Parlement anglais déclare que l'aqua vitae est consommée partout en Irlande, bien qu'un écart temporel entre ces sources suggère que le whiskey irlandais existait bel et bien avant 1494. Ce décalage chronologique entre les sources écossaises et irlandaises peut s'expliquer par la prédominance de la tradition orale en Irlande, qui limitait la préservation d'écrits au fil des siècles.
Au XIIe siècle, lors de l'invasion anglaise en Irlande, les soldats découvrent cette boisson alcoolisée qui semble jouir d'une popularité marquée parmi la population locale.
La production de whiskey prospère à partir du règne d'Élisabeth Ire d'Angleterre (1558-1603). La reine elle-même apprécie cette boisson. La période des Tudors marque un renforcement de l'emprise anglaise sur l'île d'Irlande. La couronne anglaise vend alors des monopoles, appelés patentes, pour différentes entreprises commerciales, en échange d'argent comptant ou d'une part des bénéfices. L'acheteur, généralement un favori de la cour, obtient le monopole dans un domaine précis et peut ensuite accorder des licences à sa guise.
Les premières patentes pour la production de whiskey sont octroyées en janvier 1608 par le Lord Deputy d'Irlande, Sir Arthur Chichester, à Charles Waterhouse pour le Munster, à Walter Taillor pour le Comté de Galway et à George Sexton pour le Leinster. En avril de la même année, Sir Thomas Phillips en obtient une pour l'Ulster. Il est important de noter que cette licence n'est en aucun cas liée à la distillerie Bushmills. Cette association ne sera officiellement établie qu'en 1784, lorsque la distillerie sera enregistrée légalement pour la première fois. Malgré cet écart temporel, les dirigeants de Bushmills ont ultérieurement revendiqué la licence, en utilisant cela comme base pour leur communication et leur marketing au XXe siècle.
Ce système de monopole est finalement aboli le 24 décembre 1661. L'État anglais en Irlande met en place un système de taxation géré par un service douanier spécialisé, l'Excise, pour remplacer le monopole. Cela marque le début de la distillation clandestine en Irlande. À partir de cette date, on fait référence d'une part au whiskey du parlement pour les distilleries enregistrées et d'autre part au Poitín illégal.
La première taxe sur le whiskey en Irlande est instaurée le jour de Noël 1661. L'objectif du Parlement anglais est d'augmenter ses revenus en taxant les nombreuses distilleries présentes sur le sol irlandais. Cette taxe s'élève à 4 pence par gallon de production. Pour collecter cette taxe, un nouveau service gouvernemental, l'Excise, est établi à Dublin. Cette politique ne génère que peu de résultats au cours de ses premières décennies en raison de son fonctionnement : les distillateurs ne paient que sur ce qu'ils déclarent. La mise en place de l'Excise conduit également à un déplacement de la production des zones urbaines vers des régions inhabitées, afin de mieux se soustraire aux contrôles.
L'enregistrement demeure volontaire jusqu'en 1761. Les distillateurs sont taxés en fonction du volume d'alcool vendu. Peu de distilleries finissent par s'enregistrer. En 1757, lorsque Peter Roe commence la distillation à Thomas Street à Dublin, il reprend en réalité une distillerie déjà existante. La même année, John Locke se lance dans la distillation à Kilbeggan, reprenant ainsi une distillerie qui existe déjà depuis trois générations.
Le whiskey produit à cette époque diffère grandement de celui que nous connaissons aujourd'hui. Il s'agit d'une eau-de-vie consommée dès sa sortie de l'alambic, sans maturation, mais agrémentée de diverses herbes et épices. L'alcool ressemble donc davantage à ce que nous identifions aujourd'hui comme le gin. On distille alors à partir de diverses matières premières. La qualité en pâtit d'autant plus que la demande est croissante et les producteurs sont moins exigeants. En 1759, le Parlement établit une loi interdisant la distillation à moins qu'elle ne soit basée sur des céréales, du malt, des pommes de terre ou du sucre.
En 1779, le gouvernement de Lord North entreprend une réforme de l'Excise. La taxe n'est plus calculée en fonction de l'alcool, mais de l'alambic et dépend de sa taille. Le nombre d'alambics déclarés diminue considérablement, passant de 1228 dans toute l'Irlande à seulement 246 en une année. Les alambics s'enfoncent encore davantage dans la clandestinité.
La part de la production illégale de whiskey en Irlande n'a jamais été aussi élevée qu'à la fin du XVIIIe siècle, avec plus de 2000 alambics clandestins recensés sur l'île. Le whiskey devient la boisson nationale. Le métier d'inspecteur de l'Excise devient très risqué, avec des intimidations, agressions voire meurtres de plus en plus fréquents. La police ou l'armée les accompagnent souvent. Le XIXe siècle est l'âge d'or du poitín, qui dépasse souvent en qualité le whiskey officiel. Le Parlement se lance alors dans une véritable guerre fiscale, faisant évoluer la loi parfois mensuellement. Les distillateurs officiels perdent confiance en l'État. Une des principales mesures est l'établissement d'une taille minimale pour les alambics, fixée à 40 gallons. En deçà de cette taille, l'alambic est considéré comme trop facile à dissimuler et est donc interdit.
En 1822, le nombre de distilleries officielles se réduit à seulement quarante. L'année suivante, elles ne sont plus que trente. Dans le même temps, Aeneas Coffey, un officier d'excise travaillant à Donegal, estime qu'il existe près de 800 distilleries clandestines uniquement dans la péninsule d'Inishowen.
En 1823, une loi simplifie la situation. Son effet est immédiat : en moins de dix ans, le nombre de distilleries officiellement enregistrées augmente pour atteindre 93. L'industrie du whiskey connaît un regain d'intérêt.
Au début du XIXe siècle, une série d'investissements dans l'industrie du whiskey a donné naissance à une florissante industrie. Une course à l'avancement technologique a redéfini le profil gustatif et aromatique du whiskey, qui perdure jusqu'au début du XXIe siècle. Les alambics ont considérablement grandi, atteignant des tailles immenses, comme à Midleton où une distillerie a même été construite autour d'un alambic de 31 500 gallons. À Dublin, John Jameson a investi des milliers de Livres pour moderniser la distillerie de Bow Street. Les débuts de la révolution industrielle ont également touché l'industrie du whiskey, avec l'introduction de machines à vapeur dans les grandes distilleries.
Alfred Barnard, un écossais, nous offre une précieuse perspective sur le whiskey et son économie au début du XIXe siècle:
En 1806, la production totale de whiskey en Irlande s'élève à 11 400 000 gallons, dont 3 800 000 gallons de poitín. Entre 1811 et 1813, environ 2 000 distilleries clandestines sont détruites par les excisemen et l'armée. Cette augmentation de la distillation clandestine peut être attribuée à deux facteurs majeurs : les besoins économiques et le nationalisme irlandais. Cela reflète autant la nécessité de générer des revenus dans une Irlande en proie à une misère croissante que le rejet des lois du Parlement britannique qui désavantagent les catholiques irlandais.
En même temps, la demande continue de croître. Les distillateurs irlandais ont conquis le marché anglais. En Irlande, malgré une misère croissante, la consommation d'alcool reste élevée. Une commission d'enquête réalisée en 1899 dresse un portrait de la consommation d'alcool en Irlande, notant que « le peuple d'Irlande est sobre, sauf lorsqu'il se rend en ville pour assister à une foire ou un marché ; les pubs sont alors incroyablement fréquentés ». La Commission recommande même une drastique réduction du nombre de pubs, par exemple, Dublin devrait avoir 499 pubs au lieu des 1851 existants.
Le XIXe siècle apporte également les premiers signes de préoccupation pour l'économie du whiskey. Les mouvements de tempérance prônant l'abstinence totale en matière d'alcool prennent de l'ampleur. En Irlande, le frère capucin Theobald Mathew dirige ce mouvement en lançant une véritable croisade contre l'alcool. En moins de cinq ans, il parvient à rallier près de 5 millions de personnes sur les 9 que compte alors l'île d'Irlande. Cela entraîne la fermeture de vingt distilleries, y compris la seule distillerie officielle du Comté de Donegal.
De manière paradoxale, une découverte va transformer le whisky dans le monde britannique : l'invention de l'alambic à colonne. L'irlandais Aeneas Coffey est l'inventeur de cette avancée remarquable. Cette invention survient au moment où les distillateurs irlandais et écossais cherchent des moyens de réduire les coûts et le temps de production des alcools obtenus à partir de pot stills. La triple distillation utilisée dans les distilleries les plus en vogue est longue et coûteuse. Les étapes de remplissage, chauffage, refroidissement, vidange et nettoyage doivent être répétées pour chaque passage dans l'alambic. Bien que cela permette de produire des whiskeys très aromatiques, leur coût est élevé. Pour de nombreux distillateurs, la production de ces alcools haut de gamme n'est plus une priorité, car une grande partie de l'alcool produit en Irlande est dirigée vers Cork ou Londres pour être transformée en gin. Aeneas Coffey perfectionne l'invention d'un Écossais, Robert Stein, et développe l'alambic qui porte désormais son nom, le Coffey Still.
Alors que les Écossais, en particulier Andrew Usher, recherchent des whiskies plus légers que les traditionnels, les distillateurs irlandais, dirigés par les géants de Dublin, John Jameson, William Jameson, John Power et George Roe, rejettent cette innovation. Ils critiquent même violemment l'alambic de Coffey, convaincus qu'il ne produira jamais un whiskey aussi raffiné que le leur.
Bien qu'il renferme déjà les prémices de son déclin, le whiskey irlandais connaît son apogée à la fin du XIXe siècle. Entre 1840 et 1860, le nombre de distilleries diminue de moitié, mais la production reste stable autour de 7 000 000 de gallons par an. Cela s'explique en partie par la croissance de la production de whiskey dans les alambics à colonne de Coffey. Alors que de petites distilleries rurales ferment, d'autres en zones urbaines deviennent des entreprises colossales. À la fin de l'ère victorienne, les distilleries d'Andrew Watt à Derry et de George Roe à Dublin produisent ensemble plus de whiskey que toutes les distilleries rurales combinées. La distillerie Allman's à Bandon, quant à elle, se vante même de posséder sa propre voie de chemin de fer.
Le développement du chemin de fer irlandais est un facteur clé de cette croissance. Sans cela, le transport de grandes quantités de whiskey vers les ports et leur distribution à travers l'Empire britannique serait presque impossible.
Le XXe siècle apporte également des défis pour le whiskey irlandais. L'arrivée des blends écossais, suivie de la guerre civile et de la partition de l'Irlande dans les années 1920, perturbe le marché du whiskey. Le Royaume-Uni, principal acheteur, est perdu. Heureusement, la diaspora irlandaise en Amérique du Nord permet d'écouler la production. Après la Seconde Guerre mondiale, seules 4 distilleries demeurent actives en Irlande (Bushmills, Cork Distillery, Jameson et Power's). Plus tard, Midleton deviendra le site central des trois dernières. Ainsi, au début du XXIe siècle, l'Irlande ne compte plus que trois distilleries actives (Bushmills, Midleton et Cooley, créée en 1987).
En 1966, les trois distilleries restantes en Irlande – Jameson, Power's et Cork Distilleries – décident de s'unir sous une bannière commune, United Distilleries of Ireland (UDI). Cependant, le même sigle est utilisé par un mouvement en Rhodésie, les distilleries adoptent donc rapidement le nom d'Irish Distillers Ltd.
En 1974, la totalité de la production du groupe est transférée dans la nouvelle et immense distillerie de Midleton. Les distilleries traditionnelles de Dublin et de Cork sont laissées à l'abandon. La distillerie de Bow Street, qui produisait le Jameson, est transformée en musée du whiskey.
Les avantages d’un terroir unique
L’une des forces de l’Irlande dans sa production de whisky, c’est ses terres particulièrement riches et diversifiées. Le whisky irlandais peut se targuer d’avoir à disposition parmi les meilleurs sols d’Europe pour cultiver les céréales nécessaires à sa fabrication, comme nous allons le voir maintenant :
Sur la carte précédente de l’Irlande, vous pourrez voir différentes couleurs, notamment le gris et des teintes de rose. Le gris représente, vous l’aurez surement compris, les zones de tourbières, concentrées dans le centre et l’Ouest du pays, en grande partie dans la région du Connemara, qui contient d’ailleurs une distillerie éponyme. Logique pour celle qui fut longtemps la seule distillerie tourbée du pays.
Mais au-delà de la tourbe, c’est bien sur les terres arables qui nous intéressent. Vous l’aurez compris, elles sont en rose sur la carte, avec des contés reconnus pour leur spécialisation dans la céréale, Carlow et Wexford. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les rois du terroir dans le whisky irlandais, Waterford Distillery qui pratique l’embouteillage ferme par ferme, a plusieurs de ses fournisseurs dans ces deux régions.
Sur le total du territoire irlandais, environ 300.000 hectares sont accordés à la production de toute céréale, sur les quels sont récoltés environ 1.500.000 tonnes d’orge chaque année. Cette quantité n’est pas suffisante pour assurer la production domestique, mais elle assure un approvisionnement haut de gamme pour les distilleries souhaitant la meilleure orge possible.
Entre tradition et nouvelle vague
Comme nous vous le disions plus haut, au début du 21ème siècle, seules 3 distilleries étaient encore ouvertes en Irlande avec Midleton, Cooley et Bushmills, qui produisaient à elles 3 la totalité des marques irlandaises présentes sur le marché.
Mais dès les années 2000, les choses vont peu à peu changer. En 2007, c’est Suntory qui va changer la donne avec l’acquisition de Kilbeggan, qui distillait jusque là pour Cooley. Elle devient dès lors indépendante. En 2008 c’est West Cork Distillery qui sera créée, qui sera suivie par Dingle en 2012 et Tullamore sera réveillée en 2014. A partir de ce moment, les distilleries vont se multiplier, avec deux styles vraiment distincts. Certaines distilleries continueront à produire des classiques Single Pot Still et Blends irlandais, quand d’autres se lanceront dans le single malt à l’écossaise, avec souvent des tentatives intéressantes pour dépoussiérer une industrie en manque de reconnaissance face à celle de son voisin au chardon. Ils expérimenteront avec de nouveaux bois, de nouveaux fûts, ou même en assemblant les deux styles de « single ». On notera d’ailleurs que même les « vieux » décident de surfer cette nouvelle vague avec par exemple la création de la marque Method & Madness chez Midleton. Voici la liste actuelle :
Achill Island Distillery (Irish American)
Ahascragh Distillery
An Carn Distillery
Ardara Distillery
Ballykeefe Distillery
Baoilleach Distillery
Blacks Brewery and Distillery
Blackwater Distillery
Boann Distillery
Burenn Distillery
Bushmills Distillery
Cape Clear Distillery
Church of Oak Distillery
Clonakilty Distillery
Connacht Distillery
Cooley Distillery
Copeland Distillery
Crolly Distillery
Curraghmore Distillery
Dingle Distillery
Dublin Liberties Distillery
Echlinville Distillery
Glendalough Distillery
Glendree Distillery
Glens of Antrim Distillery
Gortinore Distillers
Great Northern Distillery
Harvest Lodge Distillery
Hinch Distillery
Irish Whitetail Distillery
Kilbeggan Distillery
Killarney Brewing and Distilling Co
Killarney Distillery
Killowen Distillery
Lough Gill Distillery
Lough Mask Distillery
Lough Ree Distillery
Micil Distillery
Midleton Distillery
Nephin Distillery
Old Carrick Mill
Pearse Lyons Ditillery
Powerscourt Distillery
Rademon Estate Distillery
Roe & Co Distillery
Royal Oak Distillery
Scotts Irish Whiskey Distillery
Skellig Six 18 Distillery
Slane Distillery
Stewart’s Mill Distillery
Teeling Whiskey Distillery
The Shed Distillery
Tipperary Distillery
Titanic Distillery
Tullamore Distillery
Waterford Distillery
Wayward Distillery
West Cork Distillers
Wild Atlantic Distillery
Affichage de 1–15 sur 16 résultats
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Dingle Single Malt 46.3%
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Teeling Blackpitts 46%
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Roe & Co 45%
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Waterford The Cuvée 50%
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Teeling Single Pot Still 46%
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West Cork Single Malt Bourbon Cask 40%
34,00€ -
Connemara Distiller’s Edition 43%
42,00€ -
Waterford Single Farm Origin Sheestown Edition 1.2 50%
79,00€ -
Waterford Single Farm Origin Bannow Island Edition 1.2 50%
79,00€ -
Waterford Single Farm Origin Ballykilcavan Edition 1.2 50%
79,00€ -
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Waterford Single Farm Origin Ballymorgan Edition 1.1 50%
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Yellow Spot 46%
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Teeling Small Batch 46%
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Method & Madness Single Pot Still 46%
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Redbreast 12 ans 40%
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