Chai n°1
Détour chez Bowmore pour tester la nouvelle gamme annoncée depuis la fin 2016, les The Vault. Série de 4 whiskies, ils ont pour but de présenter au mieux le caractère de Bowmore en décortiquant ses principaux aromes. Le tout premier est sorti il y a un gros mois et avec un Guillaume grand amateur de Bowmore, on était obligés de finir par l’essayer.
Alorspourquoi ce nom de The Vault ? Tout simplement car les fûts ont tous été choisis dans le célèbre chai n°1 (appelés Vault chez Bowmore) dont, selon la marque, sortiraient les meilleurs whiskies de la distillerie. Les 4 éditions tourneront autour des 4 aromes principaux de Bowmore, en commençant avec ce Atlantic Sea Salt. Les prochains porteront sur la tourbe, la vanillle (oui, là on a peur) et les agrumes.
Au nez c’est timide pour un cask strength, heureusement il nous en montre un peu plus après un peu de repos dans le verre. On a une petite vanille, un peu de poire, puis on retrouve le profil Bowmore, avec quelques fruits exotiques en moins. On a par contre du citron, une belle tourbe fine et une belle cannelle. Les embruns se montrent et, effectivement, on a une belle note saline. Du Bowmore dans le texte.
En bouche c’est la même chose, on a du citron, une tourbe fine, des embruns et une note saline qui a tendance à paraitre tout de même un peu faiblarde pour un whisky qui a pour surnom “Atlantic Sea Salt”. On passe ensuite de la côte au verger avec entre autres de belles pommes. Puis on a un peu de céréale et de notes herbacées, avec un pointe de poivre et un retour de la cannelle.
La finale est moyennement longue, on y retrouve les citrons/embruns/sel/tourbe fine. Il ne manque que les épices.
L’avis de private Whisky Society
Bon, on va pas se mentir, c’est très bon, dans le style du Tempest, mais c’est trop cher. Bowmore aurait-il des souvenirs de l’époque où il faisait la course avec Macallan concernant les tarifs ? Hormis cela c’est un très bon malt, mais de là à lui faire porter le nom de la célèbre Vault n°1, peut être pas. A nos yeux il manque clairement les fruits exotiques et ce NAS a trop de whisky jeune dans son assemblage, avec un manque d’évolution criant du nez à la finale. S’il te plait Rachel, n’inflige pas ce traitement à Benriach.