Glenmorangie se met au madère
C’est le retour des Private Edition chez Glenmorangie. Après avoir connu plus ou moins de réussite avec les Sonnalta, Milsean, Artein, Companta et autres Ealanta (que de souvenirs de celui là), c’est cette fois ci sous le nom de Bacalta que la gamme va se décliner. Et cette fois ci, c’est lors de la préparation du fût et de la maturation que les talents de Bill Lumsden vont venir apporter leur grain de sel. Et comme le titre l’indique, c’est un fût de madère qui lui a servi.
C’est donc sur la petite ile portugaise, qui a entre autres fourni au monde Cristiano Ronaldo, que l’histoire commence. Elle démarre par un fût, jusque là rien d’original. Son contenu, lui, en tout cas, n’est pas un madère classique mais un Malmsey, le plus doux et sucré qu’on puisse trouver. Mais au-delà de son contenu, c’est la façon dont il a été traité qui change.
Ces fûts, constitués de chêne neuf américain, ont été assemblés, et bousinés très fortement. Ils ont ensuite été remplis de ce fameux madère Malmsey afin de s’en imprégner. Ils ont ensuite été mis à sécher, presque cuire étant donné les températures de l’ile en été, alors qu’ils étaient encore pleins en plein soleil. Ils sont ensuite partis en Ecosse pour servir de finish à du Glenmorangie qui vieillissait en fût de bourbon.
Voici la note de dégustation de la distillerie:
Au nez : Parfumé, des notes de miel, sucré. Abricots mûrs, arômes d’hydromel et notes de silex caractéristiques suivies d’une pointe de chocolat blanc.
En bouche: Caramel à la menthe, mêlé à du miel et des fruits mûrs comme les oranges caramélisées, les amandes et les dattes.
Finale: Une finale riche et sirupeuse offrant à nouveau des arômes d’agrumes et de poires caramélisées, de caramel crémeux, et une sensation mentholée remarquable en fond.
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