Un beau Caol Ila tout jeune
Moch, franchement les gars du marketing chez Ardbeg auraient pu trouver mieux sachant que le marché français du whisky n’est pas des moindres! Mais bon au moins vous avez une blague (douteuse) à faire à vos amis. Sinon cette version qui se traduit par “Aube” et qui nous présente un Caol Ila sous le signe de la jeunesse, semble indiquer un profil frais et léger.
Au nez on sait immédiatement qu’on est chez Caol Ila. Amandes, cendres, suie, embruns et algues, ce whisky va droit au but. on va retrouver une touche de citron et un on ne sait quoi de fruits du verger, avec également quelques aromates et des notes salines.
En bouche On retrouve la fumée et les cendres du nez, cette fois ci avec un fond de tourbe. Les épices reviennent et le clou de girofle s’en donne à coeur joie, avant de retrouver les citrons, accompagnés d’une tranche de pamplemousse. On retrouve également la tourbe sous forme de suie de cheminée.
La finale est moyennement longue, sur les citrons, la tourbe, les épices et la réglisse.
L’avis de Private Whisky Society
Un Caol Ila effectivement plus frais et plus léger. Moins porté sur les notes médicinales, avec un on ne sait quoi de maritime, on a également plus d’épices et du bois. Mais surtout on retrouve toute la trame de Caol Ila, comme quoi les bons distillats n’ont pas besoin du poids des ans pour révéler leur talent.
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