Le retour du fils prodigue
Pris dans les tourments de la hype des whiskies japonais (merci Jim Murray…) les Nikka avaient peu à peu disparu des étagères. Plus de stock, adieu les versions agées qu’on connaissait. Au revoir 10 ans, adieu 12 ans, bye bye 15 ans (et auf wiedersehen 20 ans pour ceux qui ont eu la chance de le connaitre). Présenté au Whisky Live 2015, Nikka a été un peu sadique en nous faisant poireauter plusieurs mois avant sa sortie.
Au nez on retrouve une tourbe très cendreuse avec des relents de cheminée éteinte. La tourbe devient ensuite plus grasse, avec des notes terreuses. Il evolue ensuite vers un profil herbacé et l’on croise quelques oranges, du pamplemousse léger et même un peu de raisins secs. Les épices du fût se dévoilent petit à petit avec une note poivrée.
En bouche on retrouve la tourbe grasse qui devient crémeuse avec une belle présence de fumée. Les raisins secs du nez font leur retour avec une pointe mentholée et des poires. Les épices débarquent ensuite avec du poivre, du gingembre et de la noix de muscade, elles sont accompagnées de noix et d’un peu de cacao.
La finale est assez longue, sur la poire, la prune, le gingembre et la fumée de tourbe.
L’avis de Private Whisky Society
Bon on est rassurés, Yoichi n’a pas perdu son âme. Toujours en équilibre, en finesse et en fruit avec sa tourbe légère, l’esprit de la célèbre distillerie aux portes rouges est toujours présent. Une belle tourbe japonaise, plus présente que chez Hakushu, ce qui n’est pas dur en soi, parfaitement maitrisée.
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