Un kiwi et un peu de vin
Une fois n’est pas coutume, on retourne marier whisky et kiwis. Non on ne va pas parler de Laphroaig, mais de nos amis de l’autre bout du monde qui font des single malts aussi délicieux. Bon si vous n’avez toujours pas compris c’est chez New Zealand Whisky qu’on va pour découvrir leur référence qui porte le nom des habitants de la ville où est situé le chai, Oamaru.
Oamaru est une petite ville du sud du pays, située juste au nord de Dunedin, qu’on appelle aussi l’Edimbourg du sud (Dunedin veut dire Edimbourg en Gaëlique). Ca tombe plutôt bien vu que le climat y est sensiblement le même comme notre ami Eric, le Whisky Kiwi, nous l’avait révélé lors de son interview. Question maturation il a passé 6 ans en fût de bourbon avant de passer 10 ans en fûts de vin néo zélandais. Et avec le cagnard du coin, autant dire que le vin local aura laissé bien plus de notes fruitées que les français.
Le nez démarre sur les fruits rouges avec de la cerise et de la framboise. C’est ensuite de la pêche, de la compote de pommes et des melons frais, que de fruits ! Les épices du fût sont toujours là avec du gingembre et une pointe de clou de girofle. Un peu de noix et de noisettes sont là et le coté tannique du vin se laisse finalement sentir avec quelques raisins secs un peu acides.
En bouche les fruits rouges du nez refont surface ainsi que le raisin sec. La noisette a prit plus d’importance, un peu comme les épices du fût avec gingembre, cannelle et cumin léger. On retrouve une note de noix sèche et un peu de cuir, puis du réglisse en branche.
La finale est longue, sur les fruits cuits, les épices, les fruits à coque et une légère acidité.
L’avis de Private Whisky Society
Un équilibre excellent, de la puissance et du goût à revendre, cet Oamaruvian tout en fruits en en épices nous rappelle à quel point il ne faut surtout pas passer à coté de New Zealand Whisky. Et puis des 16 ans cask strength autour de 100 euros de nos jours, on en trouve autant que des promesses tenues par le gouvernement. Alors foncez vous en offrir une quille tant qu’il en reste, vous ne le regretterez pas !