La perle au creux de l’huitre
Dans la série Des blended malts régionaux de Douglas Laing nous avions déjà plusieurs déclinaisons en version Cask Strength. Le Big Peat sort chaque année à noël, le SCallywag est sorti il y a peu de temps, mais c’est maintenant au tour du Rock Oyster de nous arriver dans sa version brut de fût. Il ne reste plus qu’à penser au Timorous Beastie Mr Laing !
On connait maintenant bien les quatres blended malts régionaux de Douglas Laing.Scallywag pour le Speyside, Timorous Beastie pour les Highlands, Big Peat pour Islay et, donc, Rock Oyster pour l’ensemble des iles du pays (même Islay). Outre la reine des iles, Arran, Jura et les Orcades sont présentes dans cette bouteille. Dommage qu’il ne soit pas précisé quelles sont les distilleries d’Islay et des Orcades qui entrent dans sa composition.
Au nez on rencontre des notes herbacées qui, mélangées à des notes iodées feraient penser à des algues. On retrouve également du bois brulé, des embruns, une belle note mentholée et des pommes fraiches.
La bouche est fraiche, avec une belle note saline. On retrouve des levures, des poires et une belle note de tourbe charbonneuse. Une touche de miel vient s’insérer avec quelques agrumes, principalement des citrons. Elle se termine sur une note poivrée.
La finale est longue, sur le poisson fumé, l’orge maltée et une tourbe cendreuse.
L’avis de Private Whisky Society
Une très belle évolution du Rock Oyster, qui se révèle sous un nouveau jour. La tourbe a prit en assurance et transfigure ce blended malt. Plus salin, plus frais, apportant encore plus de contraste entre la tourbe et la douceur des fruits et du miel. Plus punchy, plus affirmé, un vrai plaisir pour les amateurs de malts aux accents marins. Et un must-have.