Le dernier Takestsuru travaillant pour Nikka s’est éteint
Il était le dernier de la famille Takestsuru à travailler pour Nikka, Son fils Kotaro ayant arrêté après 20 ans dans la société. Takeshi Taketsuru, fils adoptif de Masataka et Rita Taketsuru, s’est éteint récemment. Il a contribué durant sa vie à faire perdurer l’héritage de son père au sein de Nikka. Il fut adopté après la mort de sa mère, la sœur cadette de Masataka.
Takeshi Taketsuru rêvait de devenir ingénieur. Il était un grand admirateur de Thomas Edison et voulait devenir son pendant japonais. Mais à l’âge de 19 ans, après son adoption, son avenir allait se tourner très vite vers le whisky. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, en 1949, il rejoint Nikka.
Takeshi était l’opposé de son père adoptif. Masataka était quelqu’un de très extraverti alors que Takeshi était plus calme et réservé. Cela permit en un sens de bien séparer leurs fonctions de créateur et de d’héritier.
Takeshi, après plusieurs années à entrainer ses papilles, allait devenir le master blender officiel de Nikka. Mais c’est surtout en tant qu’héritier de son père qu’il allait réussir à conserver l’identité de la société. A une époque où toutes les distilleries passaient à un chauffage des alambics par pétrole ou vapeur, Takeshi persistait à chauffer ceux de Nikka « à nu » au charbon de bois. Cela donne, d’après lui, son corps et son goût si particuliers.
En 1985, 6 ans après la mort de son père, il allait devenir président de Nikka. Même après sa retraite il allait rester conseiller officiel du nouveau président. Dix ans après il allait se rendre en Ecosse pour faire la jonction entre les deux pays en rachetant Ben Nevis, alors fermée. Pour son fils Kotaro, « la boucle fut enfin bouclée lorsque mon père pu se rendre en Ecosse et voir de si près le pays d’origine de la passion que son père lui avait transmise ».
Grâce à Takeshi, Nikka allait connaitre un essor considérable ces dernières années. En 2001 pour la première fois un whisky japonais, le Yoichi 10 ans, était élevé au rang de « best of the best » par Whisky Magazine. Les exportations explosaient, passant de 1800 caisses en 2006 à un prévisionnel de 100.000 pour 2014.
Takeshi avait toujours clamé qu’il ne pourrait jamais être comme son père, mais il ne fallut pas longtemps pour que son rêve devienne le sien. Ainsi que le prouve une phrase de ses mémoires : « Faire du whisky, c’est comme vivre une histoire d’amour. Je suis tellement heureux de faire partie de ce monde ».
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