L’or liquide n’a jamais aussi bien porté son nom
Certains disent que c’est parce que les acheteurs ont peur des conséquences futures du Brexit. Certains disent que c’est grâce à la croissance mondiale du marché. Plusieurs hypothèses mais une certitude, le whisky ne s’est jamais aussi bien exporté qu’en 2016, ce qui tombe plutot bien vu qu’il représentent 93% des envois hors frontières de l’Ecosse, single malt, blends et grain whiskies compris.
Déjà en 2015 l’export se portait bien avec 914 millions de Livres Sterling de whisky écossais envoyé de par le monde. Mais cette fois ci ça y est, le milliard de Livres est dépassé, et ce pour le première fois dans l’histoire du single malt. Et encore, si l’on ajoute les blends, ce sont plus de 4 milliards de Livres qui sont entrés dans les caisses écossaises.
On retrouve en tête de la consommation de single malt les USA, suivis de, ce n’est plus une surprise désormais, la France. Singapour, Taïwan et l’Espagne suivent au classement.
Ce rebond est une bonne nouvelle car les exportations reprennent après 3 années consécutives de baisse sur la valeur. Les volumes, eux, se portent aussi bien. Mais doit on vraiment se réjouir de cette remonté ? Disons oui et non. Comme nous l’avons dit, elle s’explique par une croissance du marché, mais également par l’effet de premiumisation du whisky, d’après une analyse de Forbes.
Le whisky se porte donc bien, mais son prix monte. En attendant que l’offre se mette à niveau avec l’ouverture de nombreuses distilleries, nous allons à priori au devant d’années d’inflation pour le whisky, le temps que les petits nouveaux intègrent le bal des distilleries.
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