L’atout fraicheur d’Islay
Laphroaig est la troisième des « Kildalton distilleries » avec Lagavulin et Ardbeg que nous avons déjà rencontrées au travers des notes de dégustation. La distillerie, distante de quelques centaines de mètres de Lagavulin vers l’ouest, est l’une des plus réputées pour la précision de son travail. Car malgré ses 43 ppm de tourbe, plus que Lagavulin, une vraie complexité s’installe avec ce single malt avec un style frais et fruité.
Au nez on a un profil très marin, entre embruns et eau de mer. Suivent de jolis fruits frais, sur la granny smith, ainsi que de jolies notes camphrées. Une petite douceur apparait, sur le caramel accompagnée d’une jolie tourbe sur la suie de cheminée. On ne peut s’empêcher de remarquer un coté très minéral, presque empyreumatique.
En bouche on va retrouver la trame du nez. La tourbe a pris de l’assurance et la fraicheur des pommes est devenue de jolis kiwis bien mûrs, marque de fabrique de la maison. Quelques cendres chaudes se montrent accompagnées d’un soupçon de goudron et de quelques épices. LA touche maritime du nez est toujours présente également.
La finale est moyennement longue, sur les cendres chaudes, les fruits frais et les embruns.
L’avis de Private Whisky Society
On comprend mieux pourquoi Laphroaig est une des stars d’Islay! Son profil très tourbé, sa fraicheur et son fruité entre fruits frais, agrumes et un soupçon d’exotisme en font un profil vraiment unique et, surtout, très expressif, aucune faiblesse à 40%. Ajoutez à ça une belle complexité et un caractère bien trempé et vous obtenez un classique des whiskies d’Islay parfait pour l’apéritif.
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