Tribulations au pays des spiritueux français
Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes donné rendez vous au Pavillon Ledoyen, sur les Champs Elysées s’il vous plait, pour la grand messe des alcooles français en tous genres, France Quintessence, le salon organisé par Philippe Jugé. Nous y avons découvert de jolies nouveautés et de nouveaux acteurs qui pourraient bien nous étonner prochainement.
Première étape, Bastille 1789
Ce n’est certes pas par le plus connu que nous avons commencé, mais on a apprécié notre passage chez Bastille. Tout d’abord par l’accueil impeccable qui nous a été proposé par Véronique Wilkinson, puis par la dégustation qui s’est avérée une bonne surprise. Tout d’abord leur blend (40%), léger et plutot élégant, frais avec une pointe florale et un joli fruité sur les abricots apporté par le finish en fûts de Sauternes. Leur single malt (43%), plus chaleureux, sur les fruits secs et confits, le miel et le rancio, est également joliment fait.
Deuxième étape, Benjamin Kuenz
Nous nous rendons ensuite chez Benjamin Kuenz, petit nouveau dans la cour de récré du single malt frnechie. On y a vu un jeune homme, passionné, plein d’idées et de promesse, ses deux premiers single malts, des embouteillages de Rozelieures, ont été une des belles surprises de ce salon. Le premier, nommé D’un Verre Printannier, est frais et léger, sur la poire fraiche, de jolies fleurs blanches et des notes herbacées et de mousse fraiche avec un peu de céréale, c’est un parfait compagnon d’apéro. Quiant au Fin de Partie, il est epicé avec une tourbe fine et élégante, quelques fruits secs, des pommes et de la noisette. Les deux titrent à 46%. Il faudra le suivre de prêt (et on le, fera).
Troisième étape, Rouget de Lisle
Une nouveauté chez Rouget de Lille avec un single malt de 8 ans vieilli en fût de vin de paille. Le fût de vin jaune devrait d’ailleurs revenir très vite. Plus nuancé que son compère, on retrouve quand même la gourmandise typique de Bruno Mangin. De beaux fruits secs, de la noix, de la mirabelle et du miel. On retient.
Quatrième étape, le Domaine des Hautes Glaces
C’est vers une valeur sûre que nous avons ensuite visité avec les Hautes Glaces. Un superbe single malt cask strength nous y attendais avec l’Ampelos, titrant à 54% et vieilli en fût de Condrieu. Un whisky genéreux et opulent, sur les fruits jaunes, la vanille, la noix, un peu de céréale (climat Les Gaberts) et un beau panier d’épices. Cannelle, poivre, coriandre, noix de muscade. C’est beau, rien à ajouter.
Cinquième étape, Michel COuvreur
Michel Couvreur devient de plus en plus français avec son premier embouteillage de whisky français nommé the Unexpected. Un single cask à 52% qui ne sera malheureusement pas commercialisé. Assemblage de différents fûts de sherry avec notamment du PX, il évolue sur les fruits secs, la acfé, la pêche, la noisette et le poivre. Une belle offrande pour ce salon. Nous ne pouvons par contre pas vous offrir de photo de ce The Unexpected.
Dernière étape, Armorik
Les derniers seront peut être premiers, mais avec nous c’est la toute première distillerie à avoir tenté l’aventure maltée en France qui nous avons vu en dernier. Armorik sera notre étape finale. Deux nouveautés à noter avec le Dervenn, vieilli en fût de chêne neuf breton et un nouveau sherry cask finish, plus qualitatif que la version grande distribution. Le Dervenn offre une expérience sur la céréale, la vanille, la pomme et les épices quand le sherry cask nous offre des fruits secs, du cacao et un coté cireux très intéressant. Quelsues épices un peu de crème également.
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