Saint Patrick rencontre Saint Julien
Après sa version classique, Green Spot s’offre une belle parure française. Ici après sa maturation en fûts de sherry oloroso et de bourbon, comme la version classique, il a en plus droit à un affinage de 12 à 24 mois en fût de Chateau Leoville Barton, cru classé de Saint Julien, appellation du Médoc bordelais. Petit clin d’oeil de l’histoire, Hugh Barton, qui racheta une part de l’énorme domaine de Léoville en 1826 pour y créer son vin, est de descendance irlandaise.
Au nez on retrouve la belle influence des fûts, qui ont bien apporté en matière. Tour à tour sur le beurre, les amandes, les noisettes et un soupçon de vanille, on démarre fort sur la gourmandise. On retrouve ensuite de jolis fruits bien mûrs avec de la poire, mais aussi et surtout de beaux raisins secs et quelques fruits rouges. Quelques épices, cannelle et poivre en tête, apportent un peu de relief supplémentaire à ce nez déjà bien charmeur.
En bouche on va découvrir un peu plus de frauicheur avec une minéralité étoinnante, avant de replonger dans la gourmandise et les fruits. D’abord caramélisée, les fruits rouges amènent rapidement une pointe de sucrosité avec quelques framboises. Plus étoinnant on retrouve la pêche et la banane, marqueurs immanquables de Green Spot. L’orge est également là et on retrouve l’effet “frangipane” du nez.
La finale est moyennement longue, sur les fruits rouges, les épices, la vanille et des notes patissières.
L’avis de Private Whisky Society
Et bien, on savait que les fûts de vin sont difficiles à manier (et avec parcimonie), mais là il n’y a absolument rien à redire. Ils apportent un magnifique appoint à Green Spot qui était déjà une très belle référence. Gourmand, chaleureux, frais et rond à souhait, les single pot stills seraient ils de bons amis pour les fûts de vin ?
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