La levure maison de Glenmorangie
On le sait tous, les distilleries adorent le marketing. Notre eau est la plus pure, nos fûts de chêne sont les meilleurs, voir pour certains ils ont développé leur propre race d’orge (Macallan pour son “Estate”) ou alors les micro provenances d’orge (Bruichladdich en Ecosse, Waterford en Irlande). Mais Glenmorangie est à notre connaissance le seul à utiliser une levure sauvage présente sur son orge et qui s’y développe. Voyons voir ce que cette expérience peut donner.
Au nez on va immédiatement sentir des odeurs de speculoos. cannelle, beurre, levures, ion est en pleine séance de pâtisserie. S’ensuivent des oranges juteuses et quelques citrons frais, accompagnés de raisins secs. On retrouve de la vanille, avec un soupçon de caramel et quelques épices. Une jolie fraicheur végétale se dégage.
En bouche on continue, au départ, sur la patisserie, entre pâte à biscuit du nez, citrons et oranges gourmandes ainsi qu’une belle vanille. On av ensuite se retrouver dans un joli champ de fleurs, avec en partenaires les épices du nez. La fraicheur végétale est de retour, avec un retour des fleurs.
La finale est longue, sur les feuilles mortes, les oranges, l’orge et les épices.
L’avis de Private Whisky Society
On en sait pas si c’est fait exprès, mais ce whisky laisse la part belle à l’orge et aux levures, que l’on retrouve distinctement dans les aromes. Autour de cette trame s’est construit un whisky très “Glenmorangie”. Rond, suave, parfois gourmand, entre sherry et bourbon, il fait honneur au travail de Bill Lumsden, toujours à la recherche d’originalités pour sa distillerie.
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