Consensuel et facile d’accès
Glenfiddich doit être la distillerie détenant le plus de records d’écosse et elle reste cependant l’une des moins appréciées. La faute non pas à leur distillat, sur lequel nous allons vite revenir, mais essentiellement à des erreurs marketings impardonnables. Notamment la distribution de cette version 12 ans dans la plupart des épiceries de quartier, ce qui l’a fait passer dans l’imaginaire collectif comme l’égal de choses que nous nous interdisons même d’appeler whisky.
Ajoutez à cela la plus grande production d’Ecosse avec 10 millions de litres d’alcool pur par an, un packaging très kitch qui rappelle les années 80 et vous comprendrez mieux la mauvaise réputation de ce Glenfiddich qui passe souvent pour un produit d’usine très en desous de tout ses compères. Alors certes ce n’est pas le malt le plus complexe du monde, mais il faut avouer qu’il a pour lui quelques qualités non négligeables.
Et notamment d’être très facilement buvable, pas trop agressif avec ses 40% sans être trop faiblard et avec le (strict) minimum de complexité. En bref, un malt parfait pour commencer, plus particulièrement pour les personnes ayant une affinité avec les blends.
Au nez rien de bien compliqué, mais quelque chose de très agréable. Des notes de miel, de pommes, de poires et de céréales. Un peu de foin coupé et une pointe florale. Le kit complet du whisky jeune et doux.
En bouche on retrouve les notes du nez, avec un coté plus dur en arrière plan. Des traces de fumée ? Les pommes se sont aussi endurcies et prennent plus de place en devenant presque sucrées.
La finale est courte, sur les pommes et la céréale.
L’avis de Private Whisky Society
En résumé, le parfait point de départ pour les débutants en single malt amateurs de blends. Doux, agréable au nez comme en bouche, ne vous laissez pas rebuter par sa mauvaise réputation qui est bien trop exacerbée à notre goût. Au contraire, réjouissez vous d’avoir l’un des meilleurs point d’entrée au whisky pure malt disponible juste à coté de chez vous.