Le retour de la Bere
Dans les expérimentations de Bruichladdich sur les différentes races d’orge (merci l’époque Mark Reynier), il en est une célèbre qui se devait d’en faire partie, la fameuse race Bere. Race composée de 6 rangs au lieu de 2, elle est l’ancêtre de beaucoup de races modernes. Difficile à moudre et de rendement relativement faible, elle possède cependant des qualités gustatives incomparables.
Au nez la céréale est bien là et va nous suivre tout au long de la route. Elle est rapidement accompagnée de vanille, qui évolue rapidement en crème anglaise. Le coté porridge est total, avec en même temps des notes de pâte à pain. On a du caramel et un peu de noix de coco avec de jolies épices, puis ce sont les fruits qui s’offrent à nous. De belles poires fraiches et juteuses, de jolies pêches de vigne et, surtout, des citrons pleins de fraicheur.
En bouche la céréale est encore présente mais c’est surtout la texture que l’on remarque. Quelle richesse, quel gras! L’orge est ensuite rejointe par le fruité trouvé au nez ainsi qu’un peu de vanille et de caramel. On va ensuite partir vers le miel, le café au lait et le fruité continue de prendre en intensité, ainsi que les arômes d’orge.
La finale est longue, sur la céréale, la vanille, la poire et la pêche.
L’avis de Private Whisky Society
Et bien quelle expérience dans le monde de la céréale! le fût de bourbon est très certainement de premier remplissage mais la céréale ne lui laisse pas un seul instant de répit. Dans l’esprit de ce qu’il fera plus tard chez Waterford, Mark Reynier nous fait explorer le monde des céréales avec une race d’orge presque oubliée aujourd’hui. Une expérience délicieuse, entre rondeur du fût et tempérament de la céréale. Et toujours embouteillé au titrage parfait de 50%
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