Marseillaise et vin jaune
Mais pourquoi donc nommer sa distillerie du nom du célèbre militaire qui a créé notre hymne national ? Tout simplement car elle se trouve à quelques encablures de Lons le Saunier, ville qui a vu naitre Rouget de Lisle (l’homme, pas la distillerie, vous suivez?) en plein Jura. Et comme dans le Jura on fait du vin jaune, il ne restait plus qu’à produire un whisky et à le mettre à vieillir dans les fûts. Chose maintenant faite.
Ce single malt, sans assemblage et uniquement commercialisé en single cask a 7 ans et est très marqué par son fût. Préparé entièrement dans la brasserie, qui existait déjà avant la distillerie, il est distillé dans un ancien alambic à armagnac de 1937 remis à neuf et modernisé. Outre ce single malt, Rouget distille également du Bourbon et du Rye.
Au nez on trouve un entame sur une vanille discrète et un soupçon de caramel qui est parfaitement completé par un joli fruité. On trouve des pommes, des coings et un peu de mirabelle. On trouve ensuite des épices avec du gingembre et du cumin.
En bouche on retrouve les notes du nez, avec des poires en plus et une évolution des épices avec un cumin renforcé et une impression salée qui ferait penser à du curry. On trouve ensuite une petite amertume qui oscille entre tabac et fumée.
La finale est courte, sur les pommes et les épices rencontrées au nez.
L’avis de Private Whisky Society
Par rapport au dernier embouteillage, quelle amélioration! Enfin le whisky retrouve un semblant d’équilibre et laisse parler son distillat. Le résultat est un whisky très fruité, bien accompagné par les épices de son fût et cette petite amertume qui lui donne du caractère. Vivement la suite!