Tarte au citron dans un champs de fleur
Bladnoch fait partie de ces distilleries qu’on en rencontre pas souvent chez les cavistes et dont on ne comprend pas bien l’absence. Car la distillerie des Lowlands, lieu où elles sont peu nombreuses, produit un distillat toujours très beau. La raison de son absence ? Il vous suffit pour cela de lire les paragraphes qui suivent.
Bladnoch est tout simplement obligée de limiter sa production. En effet lors du rachat de la distillerie Raymond Armstrong, irlandais de son état, se vit imposé par United Distillers, l’ancêtre de Diageo, de limiter sa production à 100.000 litres par an alors que la distillerie peut produire deux fois et demi cette quantité.
Heureusement, en tout cas pour Cadenhead, avant sa revente la distillerie produisait assez de single malt pour fournir certains embouteilleurs indépendants. Et Ce dernier étant l’un des plus exigeants, nous en attendons beaucoup de cette bouteille.
Le nez attaque sur des notes herbacées, relativement légères pour un Lowland. Il se fait ensuite plus beurré et vanillé, avec de vraies belles notes pâtissières. Il évolue ensuite sur les zestes de citron, les noix et les pommes fraiches.
La bouche entame également sur une fraicheur herbacée. On retrouve ensuite les citrons et les pommes. Il se fait plus floral par la suite et laisse entrevoir une note de poivre. Un peu de vanille et de cannelle complète cette bouche.
La finale est longue, sur les citrons, les fleurs et l’herbe coupée.
L’avis de Private Whisky Society
Ce n’est peut être pas le whisky le plus complexe que nous ayons eu l’occasion de gouter, mais c’est un vrai Lowlands qui rappelle les champs de fleurs et les patisseries. Un digne représentant de la région, espérons que les nouveaux propriétaires continueront dans cette voix. Une très belle qualité et un joli équilibre.