Quand Benriach cherche à faire de l’Auchentoshan.
La triple distillation est habituellement la spécialité des irlandais ou d’Auchentoshan en Ecosse. Force est de constater que Benriach a décidé de l’utiliser sur son distillat. Après tout, Bruichladdich a bien décidé d’en tenter quatre, alors pourquoi pas ? Espérons juste que le whisky très fin et sec de Benriach arrivera à tenir le coup, même dans cette version cask strength.
Les excentricités sont toujours de mise chez Benriach. Tant mieux me direz vous, tant Bruichladdich est devenu calme depuis le rachat de Remi Cointreau. On les savait joueurs concernant les vieillissements, voilà qu’ils se mettent à nous étonner dans la distillation. Quoiqu’après l’avoir gouté, on se rend compte qu’il est loin d’emprunter les habituels chemins de Benriach.
Au nez on est d’abord surprit par des épices avec du poivre et de la muscade. On retrouve ensuite du caramel suivi d’un beau fruité, sur les dattes au lait. Il passe ensuite sur des notes de camphre qu’on n’attendait pas chez Benriach.
En bouche on retrouve des fruits à coque, sur les amandes et les noisettes. On retrouve ensuite un doux chocolat au lait avec des fruits exotiques, déjà plus classiques de la maison. On rebascule ensuite sur un coté camphré accompagné d’agrumes amers.
La finale est longue, saline, sur les fruits exotiques et les herbes aromatiques.
L’avis de Private Whisky Society
Une nouvelle excentricité de chez Benriach parfaitement maitrisée. La mise en valuer du distillat par triple distillation nous montre que celui de Benriach est exceptionnel, tout en laissant une belle part au fut de sherry dans lequel il a vieilli. Et pour un prix tout à fait correct compte tenu de la qualité du produit.