Le passage de millénaire réussit bien à Balblair
Encore une distillerie trop souvent sous estimée malheureusement. En témoigne le peu d’affluence à leur stand au Whisky Live alors que les gens se poussaient pour gouter les NAS de Suntory… Bref nous allons voir comment ils ont décidé de passer le millénaire avec leur première version distillée en 2000. Une chose est sure, on retrouve la signature de la marque.
©Balblair
Balblair fait partie des rares distilleries qui arrivent à garder un niveau relativement constant. On pourra certes leur reprocher un certain manque d’originalité, mais si cela se fait à la faveur de la qualité, pourquoi chipoter ? Et avec un distillat comme le leur, à quoi bon l’écraser avec une maturation trop présente.
Nous en avons récemment fait l’expérience avec une transversale des millésimes 2003, 1999, 1990, 1988 et 1983. Autant le 1988, très marqué par le sherry était bon, autant les 1983 et 1988 nous montraient plus de profondeur et de délicatesse. Allons donc voir ce que nous réserve ce 2000 embouteillé en 2010.
Au nez on retrouve de douces notes de malt, de la pomme, des céréales, du miel. On retrouve quelques oranges avant qu’une note florale ne vienne rafraichir l’atmosphère. On termine ensuite sur une note de vanille.
En bouche on retrouve exactement la trame du nez. Notes maltées, pomme, vanille, oranges. Le fut se montre quand même à nous avec une pointe de gingembre.
La finale est moyennement longue, sur la vanille, les oranges et les notes boisées.
L’avis de Private Whisky Society
Un très bon Balblair qui fait ce que la marque fait encore de mieux, mettre en avant le distillat plus que vieillissement. Et la version 2003 embouteillée en 2013 est encore plus sur le distillat que cette version 2000. Une très belle introduction à Balblair pour environ 60 euros.
