Un peu de chêne japonais et de whisky français
Dans le pays cognacais, il trainait depuis quelques temps dans la tête des propriétaires de produire un whisky. Après avoir diversifié leur gamme pour rentabiliser les 6 mois de l’année où les alambics cognacais n’ont pas le droit de produire de cognac, après avoir expérimenté vodka, gin et même leur propre tonic, ils sont passé au whisky. Découvrons aujourd’hui leur version finish Mizunara, qui a vieilli en fûts de chêne américain neufs et de bourbon avant de subir un finish d’un an dans un fût de Mizunara.
Au nez on va retrouver la céréale en premier, avec de jolies notes florales. Les pommes fraiches arrivent ensuite avec des épices douces, entre cardamome et cannelle, avec un soupçon de poivre qui apporte du caractère. On a ensuite de belles notes de miel et des notes de bois précieux. On termine sur des notes légères d’encens.
En bouche la céréale et les pommes sont de retour. On a quelques notes de vanille avant le retour des épices, plus présentes qu’au nez. Les notes florales sont également de retour, avec des arômes de bois précieux. Le miel revient, avec un retour des épices.
La finale est moyennement longue, sur les pommes, les épices, le miel et des notes florales.
L’avis de Private Whisky Society
Décidément la maison Tessendier et son whisky Arlett vont être à suivre à l’avenir tant la gamme est belle malgré son jeune âge, et ce n’est pas ce finish Mizunara qui nous fera mentir. Tout en élégance, en profondeur et en fraicheur, il est un parfait exemple de ce que peut apporter le Mizunara au whisky. Une belle première expérience pour ceux qui ne connaissent pas ce bois que l’on retrouve dans certains single malts japonais hauts de gamme.