Galop d’essai pour Ballykilcavan
C’est avec impatience que nous attendions l’arrivée des nouveaux whiskies de Mark Reynier, qui avait fait ses armes chez Bruichladdich avec Jim McEwan. Mais cette fois ci il a construit sa distillerie lui même pour pouvoir continuer ce qu’il avait déjà commencé en ecosse, produire des whiskies dont l’orge ne provient que d’une seule ferme à la fois afin de prouver l’impact du terroir sur les différentes races d’orge. Issus de longues fermentations et de distillations lentes, ils sont embouteillés à 50%. En ce qui nous concerne Ballykilcavan cultive son orge dans le comté de Laois, région boisée au sol particulièrement riche, réputé comme l’un des meilleurs du pays pour la céréale.
Au nez que de fruits! les rouges sont les premiers avec de la fraise et de la framboise. Un touche de pommes se fait sentir suivi par des pruneaux et une touche de framboise. La céréale, si chère à Mark Reynier, se développe ensuite de belle manière sur des notes herbacées. Un pointe d’agrumes vient compléter le fruité avec quelques épices.
En bouche quelle richesse dans le distillat. Les fruits rouges se font plus discrets. On retrouve la pêche et la banane qui nous rappelle tant certains single pot still ( qui a dit terroir?) suivies d’un jolis caramel au beurre salé. On retrouve ensuite quelques agrumes et des épices avec cette fois ci une pointe de poivre.
la finale est longue, sur la céréale, les épices, le cuir et les agrumes.
L’Avis de Private Whisky Society
Que dire… On en attendait beaucoup de Mark Reynier après son aventure réussie à Bruichladdich, mais là il dépasse nos attentes. Richesse, complexité, évolution au long du verre, fruité intense bien contrebalancé par la céréale qui délivre une partition toute en élégance. Un whisky sans défaut et diablement bon, compte tenu de son âge. Mais vous savez ce que l’on dit, le talent n’attend pas les années. On attend la suite de Ballykilcavan avec la plus grande impatience.
Pour plus d’informations sur la distillerie, visitez cette page.