L’irlandais qui sent l’Ecosse
Aujourd’hui c’est retour en Irlande chez PWS. Ca faisait un moment que l’on y avait pas fait une halte, non pas qu’on ait un problème avec les moutons, les patates ou les roux, bien au contraire. Et pour ce retour on a choisi d’aller en chercher un qui soit un peu moins connu que ses copains Greenspot, Redbreast et Teeling avec le small batch de chez The Irishman. Comme d’habitude en Irlande on a 3 distillations. Par contre on est en présence d’un single malt et non d’un single pot still. Curieux, nous sommes.
Single malt et triple distillation, on avait déjà vu ça dans les lowlands mais pas encore en Irlande, bien que celui de Teeling devrait bientôt arriver. Concernant le contenu de la bouteille c’est un assemblage à 60% de fûts de bourbon et 40% de fûts de sherry qui le compose. On est en droit d’attendre pas mal de fruité et de rondeur dans cette bouteille. On regrettera simplement que ce whisky soit présenté comme un NAS alors que le contenu a 10 ans minimum, drôle de choix de la part de la direction. Mais trêve de bavardages, passons au test.
Au nez les promesses de fruit se confirment. On a bien un soupçon de poire, puis on retrouve des oranges, de la banane et surtout quelques beaux fruits rouges qui apportent du relief. On retrouve ensuite de la vanille puis sur de belles notes beurrées et une surprenante pointe de cacao. On termine sur les épices douces.
En bouche on retrouve immédiatement les fruits du verger, pommes et pêches en tête. On part ensuite vers l’abricot sec, un retour de la banane et un pointe de miel mais ce sont les notes de biscuits, de noisettes et d’amandes qui dominent. Comme pour le nez on termine sur les épices avec un peu de cannelle et un tour de moulin à poivre.
La finale est moyennement longue, sur les fruits du verger, quelques fruits exotiques et les épices.
L’avis de Private Whisky Society
Attention danger, on est en présence d’un whisky très facile à boire, agréable, rond et gourmand. Aucune grosse faiblesse à noter concernant le titrage, ni au nez ni en bouche, une belle texture, on sent le travail d’un indépendant dans cette bouteille. Décidément ces membres de la “nouvelle vague irlandaise”, The Irishman a débuté son histoire en 1999, ont de la ressource, et pas qu’un peu.
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