Le poids de l’héritage
Ca faisait bien longtemps qu4on avait pas franchi l’Atlantique pour aller faire un tour chez l’oncle Sam. Et cette fois ci on part chez Bulleit, l’histoire d’un américain dont l’ancêtre faisait du rye (et un peu de bourbon) et qui s’est mis à faire du bourbon… avant de refaire du rye. Cherchez l’erreur. En tout cas que ce soit pou l’un ou l’autre, la famille a toujours été fan de seigle !
C’est en 1830 qu’Augustus Bulleit commence à distiller son High Rye composé à 95% de seigle. Il le fera jusque dans les années 1860, période de sa disparition lors d’une livraison à la Nouvelle-Orléans. C’est depuis 1984 que le l’arrière arrière petit-fils Thomas Bulleit Jr distille afin de perpétuer la tradition familiale. Et après un bourbon où le seigle était déjà très présent dans le mash bill, c’est le rye à 95% de seigle qui revient. Sinon c’est un whisky Diageo, oui on aime bien les tue-l’amour après une belle histoire.
Au nez on est bien dans le thème, gingembre, poivre, cannelle, vanille, pas de doute c’est un rye. Mais on a autour une belle galaxie de notes fruitées avec des oranges, un abricot (pas plus) avec un belle fraicheur herbacée.
En bouche les fruits sont toujours là sans avoir vraiment changé, par contre les épices s’excitent un peu. Elles sont bien plus présentes et ont amené un caramel presque beurré qu’on ne s’attendait pas à voir.
La finale est longue essentiellement sur les épices, cannelle, poivre, cumin, et le bois.
L’avis de Private Whisky Society
Franchement c’est bien plus sympa qu’un Rittenhouse et pour 40 euros on a un très beau Rye, un peu moins sur le pain de seigle que ces cousins mais plus fruité et moins herbacé. Un super point d’entrée au Rye whiskey, peut être plus abordable du fait de son fruité plus marqué.
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