Le sherry souverain
Après avoir testé, et apprécié, les Tullibardine 225 (Sauternes) et 228 (Vin de Bourgogne), nous passons cette fois ci au Tullibardine 500, vieilli en fût de sherry. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, le nom correspond encore une fois à la contenance du fût ayant servi au finish. Seulement cela ne nous dit pas quel type de sherry a bien pu servir, on s’est renseignés, et c’est donc du Pedro Ximenez.
L’une des distilleries les plus récentes de l’histoire, si l’on exclu bien entendu la nouvelle vague de ces dernières années (elle date de 1949) nous propose donc sa vision du finish sherry. Un finish qui a pour base la version Sovereign et qui aura duré 12 mois dans des fûts de 500 litres ayant majoritairement contenu du Pedro Ximenez. Le « principalement » nous invite donc à penser qu’une part d’Oloroso a du se glisser dans l’assemblage pour équilibrer le tout.
Le nez démarre sur le sucre roux et le caramel, une attaque plutôt douce. Il évolue ensuite vers le chocolat noir et les pommes fraiches. Quelques notes de céréales et enfin des épices, cannelle, gingembre et même noix de muscade.
En bouche on découvre un autre univers qui démarre sur du cuir avant de plonger dans les fruits. On retrouve les pommes, associées à des raisins secs, des figues et des oranges amères. Pour finir s’installe du chocolat, puis les épices du nez font leur retour avec une pointe de miel et de vanille.
La finale est longue, sur les épices, le caramel et les agrumes.
Pour plus d’informations sur la distillerie, visitez cette page.
L’avis de Private Whisky Society
Un profil de sherry comme on en voit pas tous les jours. Un nez tout en épices et chocolat, puis une arrivée fracassante des fruits en bouche pour parfaitement se marier au chocolat et au cuir. Un profil très intéressant, qui sort définitivement des sentiers battus du sherry.
Pour en savoir plus sur la distillerie, visitez cette page.