Lagavulin et sherry cask
Une chose est sure, Lagavulin n’est pas la distillerie avec la plus grande gamme d’embouteillages officiels. Alors quand Diageo a annoncé intégrer une Distillers Edition, on a cru à une révolution. Mais la révolution s’est arrêtée à un vieillissement en fûts de sherry de la version 16 ans classique, qui passait donc en double maturation. Mais les mais se sont arrêtés là, tant ce whisky est bien fait et tant le petit plus de sherry sied à ce Lagavulin.
Lagavulin, c’est une distillerie à jamais inscrite dans l’histoire de l’Ecosse. Adulée par des millions à travers le monde avec seulement 3 références produites en continu et des embouteillages indépendants distribués au compte goutte, elle doit sa réussite à l’excellence de son distillat. Et ce n’est pas Nick Offerman, acteur américain reprenant le rôle de Ron Swanson dans la série Parks and Recreation qui vous dira le contraire.
Au nez, on retrouve la signature Lagavulin avec la tourbe onctueuse, les notes de fumée et de tabac. Le fût de sherry a, lui, amené des oranges amères et une note de miel, sans compter unnpeu de raisin sec et quelques amandes. Clair et précis.
En bouche la puissance du distillat se fait sentir comme sur le 16 ans classique. On retrouve la tourbe cendreuse et douce. On retrouve des fruits frais et des oranges amères, mais un fruité plus doux, plein de fruits d’été. Puis des notes plus dures prennent le dessus avec du chocolat noir, de la réglisse et une note d’asphalte légère.
La finale est longue, tourbée, sur le poivre avec une légère acidité.
L’avis de Private Whisky Society
Un beau whisky, pas vraiment imaginatif ni spectaculaire, mais tellement bien fait. Du Lagavulin en somme, un whisky fabriqué au millimètre près, avec un équilibre parfait et un mariage avec le sherry plus que réussi.
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