Craigellachie se laisse tenter par le sherry
Après avoir sorti il y a peu ses nouveaux embouteillages officiels, vers la fin de 2014, Craigellachie avait agréablement étonné. Ancien apanage des blenders, notamment pour le White Horse, il s’offre désormais à nous sous divers embouteillages de single malt. Douglas laing avait d’ailleurs sorti ce 18 ans à peu près en même temps que les embouteillages officiels.
Distillerie plutôt confidentielle, Craigellachie nous a présenté en 2014 sa collection permanente dont le 13 ans nous avait un peu déçu. Craigellachie n’a pas la jeunesse facile mais sait particulièrement bien vieillir. Douglas Laing a très certainement profité du lancement de la gamme pour nous rappeler à quel point ces Craigellachies agés sont excellents. Celui-ci a vieilli dans un sherry butt durant les 18 années de sa vie, contrairement aux embouteillages officiels.
Le nez est très minéral avec quelques notes de craie. Il évolue ensuite sur les oranges confites et les raisins secs. Une note métallique discrète fait son apparition accompagnée de miel. Un soupçon de thé vert se laisse entrevoir avant que des notes de tabac ne viennent conclure.
La bouche est très agréable, sur la praline et les raisins secs dans un premier temps. On retrouve toujours plus de fruité avec des oranges, des figues et des pruneaux. Elle se termine sur des notes herbacées qui viennent tout équilibrer.
La finale est longue, sur les oranges et les fruits secs.
L’avis de Private Whisky Society
Même si Craigellachie a perdu ses fruits exotiques et ses épices à travers le sherry butt, cet embouteillage reste une très belle expérience. Même si le fut domine, le distillat nous rappelle son coté herbacé et céréalier habituels. On ne vous le conseille pas en tant que premier Craigellachie, mais pour toute autre occasion procurez vous cette bouteille, surtout si vous aimez les sherry casks très marqués.