Un dram sur un rocher
Retour chez Bruichladdich aujourd’hui , à l’Est d’Islay. pourquoi appeler un whisky “caillou” me direz vous ? et bien tout simplement car Gneiss rock, rocher à travers la source de la distillerie est filtrée, est vieux d’1.8 milliards d’années. Il parait qu’il faut respecter ses ainés, visiblement Bruichladdich l’a bien saisi. Et avec son petit coté frenchy, on a presque envie d’en envoyer un bouteille à Arnaud Montebourg.
Au delà de ce nom, que nous cache donc cette bouteille. Premièrement, c’est un NAS, mais depuis le Laddie Classic on a compris que ce n’était pas un problème chez Bruichladdich, particulièrement à l’époque MacEWan, durant laquelle ce Rocks a été créé. Il résulte de l’assemblage de différents millésime mis ensuite à vieillir dans des fûts de Banyuls pour un finish.
Au nez on retrouve des pommes compotées pour une belle entrée. Une fraicheur presque florale se dégage du nez, alors qu’on replonge soudainement dans les fruits avec de la fraise, de la cerise et un peu de cassis. On a bien un peu d’épices et de vanille en provenance du fût, mais tout en maitrise. On termine sur un peu de miel et de sirop d’érable.
En bouche on débute sur les pommes et un peu de céréale avant que les fruits rouges ne fassent leur retour. la fraise et la cerise se rappellent à notre bon souvenir en même temps qu’un peu de caramel. Une belle note crémeuse est en soutient alors que les épices du fût, principalement du gingembre, réapparaissent.
La finale est longue, sur la céréale, les fruits rouges et les épices et tanins du bois.
L’avis de Private Whisky Society
Les finish Banyuls, ça ne court pas les rues, et quand on goute ce Rocks on se demande pourquoi. Parfaitement orchestré par Jim MacEwan, ce whisky qui oscille entre fraicheur du distillat de Bruichladdich et chaleur des fruits rouges du vin est un coup gagnant. Et l’apport du bois parfaitement maitrisé fait office de cerise sur le gateau.
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