Un Ardbeg au lance-flamme!
Aujourd’hui, comme tous les ans, nous portons notre attention sur un embouteillage particulièrement attendu, la version Ardbeg pour le Feis Ile. Toujours dans la recherche d’une innovation ou d’une particularité pour ces embouteillages, ils ont cette année pris un pari risqué, celui de torréfier leur malt le plus possible lors du séchage, en chauffant à 250%. Autant vous dire qu’à cette température, il vaut mieux surveiller que rien ne prend feu durant l’opération. Il est exclusivement vieilli en fûts de bourbon.
Au nez on retrouve de jolies notes légèrement charbonneuses. On a des notes de levures, et un coté salin intriguant alors que café et cacao très torréfies viennent apporter un peu plus de caractère, accompagné d’une note citronnée. Une jolie fumée cendreuse est présente, avec quelques effluves de suie de cheminée. De belles notes médicinales et herbeuses se mêlent ensuite à des arômes épicés et boisés.
En bouche on retrouve la fumée, la suie et et les cendres. Les épices prennent ensuite le pas avec du clou de girofle, de la réglisse, et un peu de noix de muscade. On plonge ensuite dans le cacao amer, le café bien noir et quelques fruits à coque, entre amandes grillées et cacahuètes. Les légendaires citrons d’Ardbeg sont également de la partie, légèrement grillés au barbecue.
La finale est longue, sur la réglisse, la fumée, le biscuit brûlé, le caramel et la fumée.
L’avis de Private Whisky Society
Après avoir brulé ses fûts, c’est la résistance au feu de l’orge qu’Ardbeg teste ici. Et après Glenmorangie et leur Milsean, on les attendait au tournant. Et bien on est heureux de pouvoir dire qu’on a là un très joli Ardbeg, avec une vraie touche plus punchy, ou un peu plus punk comme leur marketing le dit. En tout cas c’est un bel Ardbeg avec un très joli twist, parfaitement équilibré. Un des Ardbeg Feis Ile dont on devrait se souvenir!
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