Le coupeur de Knock
Les petits gars de chez Knockdhu, oui ils ont appelé leur whisky AnCnoc pour pas qu’on les confondent avec Knockando, nous ont encore sorti leurs outils. Après le Tushkar, le Rutter, le Flaughter et depuis peu le Rascan, voici le Cutter, version tourbée encore étiquetée à l’image d’un ustensile servant à prélever la tourbe. Un genre de TOC ?
Sur ce Cutter on nous annonce 20.5 ppm, donc un whisky moyennement tourbé. Pour le moment on s’attend à de belles choses, AnCnoc étant plutôt bon dans le domaine. Mais trêve de bavardages, passons à la dégustation.
Au nez on retrouve évidemment la tourbe, rappelant un feu éteint, évoluant entre cendres chaudes et fumée. Les agrumes prennent le relai avec du citron avant que des notes herbacées et une pointe d’eucalyptus ne lui apportent plus de fraicheur. On retrouve ensuite des épices, poivre et gingembre en tête ainsi qu’un peu d’iode.
En bouche la tourbe est encore la première à s’exprimer, dans la droite lignée du nez. Quelques pommes acides et de la réglisse, avec une touche de citron. Toute cette acidité est bien temporisée par un peu de miel. La bouche devient saline et iodée pour finir sur les embruns.
La finale est longue, sur les épices de la bouche, le citron, le café et la fumée légère.
L’avis de Private Whisky Society
Comme d’habitude chez AnCnoc et ses whiskies tourbés, on ne fait pas dans l’extravagance mais dieu que c’est bien fait pour son prix. Très équilibré, avec un gros travail sur la fermentation et le brassage comme d’habitude chez Knockdhu. Pour environ 70 euros ce tourbé des terres aux faux accents marins est vraiment une belle référence. Attention il n’est plus disponible partout, dépêchez vous de vous procurer les derniers.