Fruits fumés au miel
Nous partons chez Glenglassaugh aujourd’hui, distillerie passée durant l’année de l’indépendance à l’équipe Brown-Foreman. Mais pour le moment, nous dégustons toujours les productions de l’ancienne direction artistique, ce whisky n’est donc pas signé Rachel Barrie. Partant du Torfa et en se rappelant le profil du distillat, on peut s’attendre à du fruit fumé en pagaille.
Au nez on ressent tout de suite une belle expressivité. La fumée ouvre le bal, opulente et passant progressivement sur les cendres chaudes. Le porto n’est pas en reste et nous apporte de belles figues, une pointe de groseille et de framboise. Un joli miel, bien agrémenté de cannelle, vient saupoudrer le tout avant de finir sur une jolie note saline.
En bouche les épices prennent les devants avec du poivre, toujours de la cannelle et une pointe de gingembre. La fumée est toujours présente, mais plus tamisée qu’au nez. Les fruits rouges se sont calmés et ont laissé places à quelques agrumes rôtis au miel. On termine sur une cuillère de compote de pomme et un doigt de caramel.
La finale est relativement logue, sur la fumée, les épices, le miel et les fruits rouges.
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L’avis de Private Whisky Society
Il n’y a pas à dire, le mariage Porto/tourbe fonctionne toujours aussi bien, et le distillat de Glenglassaugh est venu égayer la fête. Le fût de porto est présent juste ce qu’il faut pour à la fois agrémenter le distillat riche de la distillerie et parler d’égal à égal avec la tourbe. Chaleureux et fruité, il fera un parfait compagnon cet hiver.