L’évolution d’Octomore
Comme chaque année nous faisons un tour du coté de Bruichladdich et de leur monstre de tourbe, l’Octomore. Et pour cette version 8.1, autant dire qu’il y a du changement. 167ppm de tourbe, certes nous sommes un ton en dessous du 7.1 de ce coté mais nous avons troqué quelques phénols contre quelque chose de très important, 3 belles années. Car pour la première fois, une version 1 (le “.1” dans le nom, symbole de l’Octomore version “classique”) va avoir non pas 5, mais 8 ans au compteur, le tout passé dans des fûts de bourbon de premier remplissage de distilleries comme Heaven Hill ou Buffalo Trace, mais aussi de moins connues comme Clermont Spring.
Au nez on retrouve bien le profil Octomore, avec sa tourbe cendreuse et sa fumée épaisse. C’est ensuite une once de citron yuzu qui fait son apparition avec un peu de miel et quelques pommes fraiches. Le bourbon n’est pas en reste avec une douce note de crème brulée. On sent un légère pointe de caramel légèrement poivré sur la fin. Avec un peu d’eau la cendre et les braises s’intensifieront et la tourbe deviendra plus grasse.
En bouche la texture est assez épaisse, tapissante. On retrouve la trame du nez avec les cendres et les braises, le citron et le poivre. La vanille est présente mais élégante et le caramel devient fumé. On note une pointe herbacée légère, un peu fermière. Un peu d’eau aura le même effet qu’avec le nez.
La finale est longue, intense, sur la vanille fumée, le citron, les cendres et le caramel.
L’avis de Private Whisky Society
Et bien ces quelques années de plus ont fait du bien à Octomore, cette fois ci nous sommes plus dans la finesse que dans la surenchère de phénols. La tourbe est présente mais pas dominante l’ensemble citron/crème brûlée est du plus bel effet sur ce whisky qui sait conserver une certaine fraîcheur. Du neuf chez Octomore, mais pour le meilleur!
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