L’ultime oeuvre de Jim McEwan
Une page se tourne chez Bruichladdich avec cet Octomore. Certes Adam Hannett a repris le flambeau, mais ce whisky nous rappelle qu’il est le dernier qu’aura présenté Jim McEwan, le magicien du malt tant aimé des amateurs et du milieu. Il nous emmène une dernière fois au sommet de la tourbe avec la version 7.1 de son célèbre Octomore qui affiche 208 ppm au compteur.
Pour la dernière de Jim McEWan, Octomore est monté à 208 ppm. Certes, c’est moins que le 6.3 avec ses 258 parties par million, mais ils étaient déjà particulièrement superbes à 167 ppm, aucune raison donc de douter que celui ci ne sera pas de la même veine. Comme son “.1” l’indique, il a vieilli en ex fûts de bourbon. En tout cas une chose est sure, nous vous invitons tous à lever votre verre en l’honneur de Jim et de toute son oeuvre.
Au nez la tourbe est cendreuse, charbonneuse. On décèle une pointe d’iode et de beaux citrons. Un peu d’eucalyptus fait son chemin au milieu de la tourbe, avec un peu de poivre et un soupçon de noix. Avec un peu d’eau la tourbe se renforcera et les noix se délieront.
En bouche la tourbe et les notes herbacées sont les première de la partie. Les citrons sont de retour, plus présents ainsi que le poivre. Les noix sont de retour et une note saline apparait. Avec de l’eau le sel se renforce et les citrons prennent de l’assurance, tendant presque vers le pamplemousse. La tourbe prend elle aussi de l’assurance.
La finale est longue, sur les amandes et une note crémeuse douce. Un peu de poivre également, puis des notes d’orge maltée.
L’avis de Private Whisky Society
Un whisky dans la droite lignée des derniers Octomore. Les versions “.1” continuent de monter dans les phénols et le whisky est toujours aussi typé. Une véritable bombe de tourbe, un vrai peat monster