L’exostisme du Sauternes
C’est une bien étrange façon de nommer ses whiskies qu’a Tullibardine. La distillerie de Blackford a en effet pris l’habitude de les identifier par des numéros représentatifs de la taille des futs (en litres) qui ont servi pour le finish du whisky. Et comme c’est ici un Sauternes, on sait maintenant quelle taille font les barriques du château concerné car, oui, pour une fois il est nommé.
C’est donc le Château Suduiraut, enfin surtout ses fûts, qui ont le plaisir d’accueillir Tullibardine en leur sein. Un vin 1er cru classé de Sauternes dont la quille tourne autour de 60 euros. La distillerie n’a donc pas opté pour un château bas de gamme, ce qui est une bonne nouvelle. On ne cherchera donc pas l’entourloupe de ce coté là, pas comme le « 1488 » qui orne fièrement la bouteille alors qu’à cette époque il n’existait qu’une brasserie. Certes le roi James IV d’Ecosse y acheta de la bière, mais la distillerie ne fut installée qu’en 1949. Mais après tout on n’est pas à 461 années près.
Le nez démarre sur des notes herbacées de foin coupé et sur du fruit avec des abricots, quelques fruits exotiques, des poires et des prunes. Une pointe de miel adoucit les élans des notes maltées alors qu’une note florale douce s’installe petit à petit.
En bouche On retrouve la note herbacée des jeunes fûts et les abricots du nez. Les fruits exotiques sont toujours présents mais bien moins expressifs. On retrouve également le miel et les notes florales ainsi que des agrumes sur la fin avec quelques citrons.
La finale est moyennement longue, sur les abricots, le miel et le poivre.
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L’avis de Private Whisky Society
Un joli NAS qui laisse la part belle au Sauternes sans être déséquilibré. Il déploie un fruité remarquable et surtout assez sucré mais bien contrebalancé par le miel et les notes herbacées et florales. Tullibardine s’améliore vraiment d’année en année.
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